La séparation entre cosmétiques pour femme ou pour homme serait-elle dépassée ? Deux jeunes pousses s’affranchissent des codes et challengent leurs prédécesseurs.
Longtemps, l’univers cosmétique a strictement séparé les genres, avec des codes couleurs bien spécifiques. L’heure est aujourd’hui à la beauté inclusive et au no-gender. Clap de fin pour les doubles produits dans la salle de bain familiale, avec moins d’emballages, et donc moins de déchets, des fragrances et des packaging neutres… La clé marketing ? Des formules qui s’adressent à une problématique plutôt qu’à un genre.
Créée par deux femmes et un homme, Alice, Haifa et Gabriel, la marque parisienne Moneret bouleverse ainsi les codes : des emballages mixtes, une fragrance neutre d’iris, qui sied aussi bien aux femmes qu’aux hommes, et des textures qui pénètrent rapidement, quelles que soient la densité et la structure de la peau. Leur brume tonifiante, développée pour les peaux sensibles et dont la texture s’inspire de la beauté coréenne, sert à la fois de tonique pour les femmes et d’after shave pour les hommes.
Un sérum visage multifonctions
Même démarche pour Marion et Yohan, les fondateurs de la marque Eyden. Ce jeune couple d’étudiants a créé une start-up il y a un an, avec une approche inclusive, qui se fait ressentir jusque dans l’organisation de leur entreprise. Leurs tâches et leurs rôles sont répartis en fonction de leurs compétences et de leurs préférences, et non en fonction de leur genre. Marion gère les finances, Yohan s’occupe de la communication.
Véritable allié des peaux sèches, leur sérum visage, gorgé de tilleul, de néroli, de camomille, d’aloe vera, réhydrate et apaise la peau, il peut être utilisé avant une crème, en tant que base de maquillage ou pour apaiser les feux du rasage.
Eyden, Essence, sérum visage, 24,60 euros les 30 ml, disponible sur le site de la marque ; Moneret, Tonifiant, 26 euros les 100 ml, disponible sur le site de la marque.