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Parce que le bien-être, c'est aussi une affaire de professionnels

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Depuis près d’un mois, une franchise et quatre instituts à l’arrêt

Marie Taupin gère quatre instituts et une franchise, en région Pays de la Loire, mais, depuis le début du confinement, le 16 mars, l’esthéticienne a dû fermer ses établissements et faire face, comme des milliers de collègues, à des difficultés de trésorerie.

C’est une course contre la montre qui a débuté à la mi-mars pour des milliers d’instituts de beauté. Pour Marie Taupin, qui emploie neuf salariées, les charges sociales à la fin du mois risquaient de peser lourdement sur les comptes de l’entreprise. Tout le personnel a donc été mis en chômage partiel.

«J’ai fait le nécessaire pour la demande préalable dès le début, près de la Direccte, mais c’était saturé. J’ai pu faire l’enregistrement au bout de plusieurs jours et je suis en attente de validation», explique-t-elle au journal Ouest-France, et cela fait déjà trois semaines qu’elle a effectué toutes les formalités.

Mais la course d’obstacles est loin d’être terminées. Chaque semaine de confinement supplémentaire hypothèque toujours un peu plus l’avenir financier de ses affaires. Mais pour Marie Taupin, pas question de céder à la facilité. «Ma priorité, c’est de garder tout le monde à l’issue du confinement, de ne laisser personne sur le carreau», poursuit-elle.

Préparatifs avant la réouverture

Pour soulager sa trésorerie, sa banque lui a accordé un prêt à taux zéro pendant un an. Mais l’esthéticienne attend aussi un autre geste : la suspension des échéances des prêts en cours pour l’achat des murs de deux instituts. Bonne nouvelle : à La Chaize-Giraud (Vendée), où elle gère l’un de ses instituts, le maire lui a répondu qu’il suspendait le loyer pendant la durée de fermeture. Un autre propriétaire lui a fait la même proposition.

«Personnellement, je sais que je n’aurai plus de salaire pendant cette crise et après, le temps de payer tous les échéances qui sont repoussées, mais pas annulées…», reconnaît toutefois l’esthéticienne, qui craint de ne pas être éligible au fonds de solidarité. En attendant, elle a mis à disposition des cabinets médicaux les masques utilisés par ses salariées et maintient le contact avec ses clientes : «Je prends des nouvelles, je propose l’envoi de produits et je prépare des animations pour la réouverture».

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