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Les barbiers de la réunion réagissent aux accusations de l’Unec

Les barber shops réunionnais, soutenus par la Cnec et l’U2P, ont réagi vivement aux propos de la responsable de l’Unec-Réunion, qui pointait du doigt, au début du mois, l’absence de BP chez un quart d’entre eux. Ils proposent la création d’un certificat professionnel.

«Dans ces établissements, c’est à 80 % des gens qui ne sont pas du métier, comme des professionnels du bâtiment, qui voient une ouverture», déclarait il y a une dizaine de jours Marie-Pierre Lafosse-Rivière, à la tête de l’Union des entreprises de coiffure pour La Réunion. Monnayer son brevet professionnel pour permettre à des personnes non diplômées d’ouvrir des salons serait ainsi une pratique courante à La Réunion, selon la présidente départementale.

«Au 31 décembre 2020, il y avait 1 000 professionnels répertoriés à la Chambre de métiers, dont 200 à domicile. Je dirais que le quart n’est pas dans les règles. (…) On mène le combat pour faire respecter la réglementation qui entoure la profession», enfonçait à nouveau le clou Marie-Pierre Lafosse Rivière, sur Antenne Réunion, le 16 février. Elle rappelait, notamment, que, muni de son seul CAP, un coiffeur ne peut pas être responsable d’un salon de coiffure. Il faut, pour cela, obtenir un brevet professionnel.

Un dispositif de validation des acquis ?

Des propos qui n’ont visiblement pas fait l’unanimité. «Je ne sais pas d’où sortent ces chiffres, mais, à mon sens, il n’y a pas 80% des barbers qui sont hors la loi. Si toutefois ils l’étaient, il faut savoir que les examens de barbiers n’existent plus, les CAP et les BP sont mixtes», a réagi Lucien Chézaud, président de la confédération nationale des entreprises de coiffure (CNEC), rapporte le site d’information L’Info.re.

De son côté, le responsable de l’U2P local, Didier Mazeau, avance une autre explication. «Ces salons sont en réalité les anciens coiffeurs pour hommes qui avaient disparu», a-t-il ainsi déclaré, cité par un autre média local. Considérant le travail des barbiers comme un métier moins technique que celui de la coiffure, l’U2P et la CNEC proposent deux options : la création d’un certificat professionnel adapté aux barbershops ou un dispositif de validation des acquis pour ceux qui sont déjà installés.

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