La réouverture des salons de coiffure, le 28 novembre, n’a pas résolu tous les problèmes de la profession. Selon le président du Conseil national des entreprises de coiffure (Cnec), les aides restent encore difficiles à obtenir.
Franck Provost était lundi l’invité du Grand journal de l’éco, sur BFMTV. A cette occasion, il a rappelé que les coiffeurs étaient aujourd’hui dans une situation compliquée. D’après le président du Cnec, seconde grande organisation du secteur, «2 000 petits salons sont déjà fermés» et «10 000 salons sont en danger».
Les aides sont difficiles à obtenir pour des exploitants qui opèrent plusieurs salons, a ajouté le patron du groupe Provalliance sur BFMTV, alors que deux menaces, en particulier, pèsent, selon lui, sur la trésorerie des salons : les loyers et les congés payés. «On négocie avec les propriétaires, les grandes foncières. Ce n’est pas tout à fait réglé pour la première fermeture et on commence juste à entamer les négociations pour le mois de novembre», a-t-il expliqué.
En ce qui concerne le risque que fait peser sur la trésorerie des salons de coiffure l’accumulation des congés payés par les salariés mis en chômage partiel, le président du Cnec estime que c’est quelque chose qui devrait être pris en compte par les aides, car ça fait beaucoup d’argent».