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Malgré une perte annuelle décuplée, Pierre & Vacances s’estime confiant

pIERRE ET VACANCES RESTE OPTIMISTE

«La perspective d’une fin du cauchemar» se profile, assure Gérard Brémond, président-fondateur du groupe de résidences de loisirs (Pierre et Vacances, Center Parcs, Adagio…), qui a vu sa perte nette annuelle décuplée à 336,1 millions d’euros, contre 33 millions l’an passé.

«Il y a eu trois étapes successives pendant cet exercice. Jusqu’au confinement du 15 mars, nous avons enregistré des performances excellentes et supérieures» à l’année précédente, puis il y a eu le confinement avec la fermeture de la quasi-totalité des sites touristiques et enfin une «saison d’été qui a été remarquable», a affirmé Gérard Brémond, lors d’une conférence téléphonique, rapportée par l’AFP.

Le numéro un européen des résidences de loisirs avait déjà fait état en octobre dernier d’un recul de 22,4% de son chiffre d’affaires, à 1,297 milliard d’euros, sur l’exercice 2019-2020 clos fin septembre. Mais cette baisse est «essentiellement liée au tourisme», a souligné Patricia Damerval, directrice générale adjointe aux Finances.

Celle-ci s’élève à 25,1% pour le tourisme avec un chiffre d’affaires de 1,02 milliard d’euros, a-t-elle détaillé, et il s’explique par la fermeture des sites lors du confinement avec une perte d’activité évaluée à 325 millions d’euros. Le résultat opérationnel courant (ROC), quant à lui, plonge avec une perte de 171,5 millions, contre un gain de 30,9 millions lors de l’exercice précédent.

Un retour à la rentabilité espéré dès 2021

Si la dette du groupe s’est alourdie, notamment après l’obtention d’un prêt garanti par l’Etat (PGE) de 240 millions en juin, «nous avons plus de 450 millions de liquidités devant nous», a affirmé Patricia Damerval. «La bonne nouvelle est que nous avons carrément un an d’avance», a renchéri Yann Caillère, directeur général du groupe depuis septembre 2019, à propos du plan de transformation du groupe «Change Up».

Annoncé en janvier, il vise un retour à la rentabilité dès 2021 via un plan d’économies de 50 millions d’euros et la suppression d’environ 220 postes au siège, sur un effectif total de 12 850 dans le groupe. Confortée par cette solidité financière, la poursuite du plan de transformation et des nouvelles encourageantes sur le front du virus avec de possibles vaccins, «la perspective d’une fin du cauchemar» se profile, a estimé Gérard Brémond.

Avec l’AFP.

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