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Hôtellerie-restauration : les défaillances « vont arriver au premier trimestre »

MONTAGNE REMONTÉE MÉCANIQUE À L'ARRÊT

L’inquiétude monte parmi les professionnels. Les représentants patronaux du secteur réclament «davantage de visibilité» sur leur réouverture, craignant une montée des défaillances début 2021. Ils appellent à un «rassemblement» le 14 décembre, à Paris.

«Les défaillances d’entreprises vont arriver au premier trimestre, quand il va falloir payer tout ce qu’on n’a pas payé : des charges, des loyers», a affirmé Didier Chenet, président du GNI (Groupement national des indépendants), devant la commission des affaires économiques du Sénat. Selon un sondage effectué en novembre par cette organisation professionnelle auprès de ses adhérents, «66% se sont dit très inquiets pour la reprise», tandis que 30% envisageaient de «déposer le bilan ou de raccrocher», a-t-il rapporté.

Car si les mesures d’aide de décembre «vont permettre aux entreprises, enfin, de faire face à leurs frais généraux sur ce mois-là», le président de la République a dit ‘zéro recettes, zéro charges’ : on est loin du compte», après «six mois de fermeture» en 2020, a regretté Didier Chenet. Pour décembre, les entreprises fermées administrativement peuvent opter entre une aide mensuelle de 10 000 euros maximum ou une indemnisation allant jusqu’à 20% du chiffre d’affaires mensuel, plafonnée à 200 000 euros.

Accumulation des charges

Même désarroi du côté de l’Umih. «Les prêts garantis par l’Etat, c’est un endettement supplémentaire qu’il faudra bien rembourser» et «l’accumulation des charges continue à mettre les entreprises dans des situations très difficiles», a estimé Hervé Becam, vice-président du principal syndicat de l’hôtellerie restauration.

«L’absence de visibilité est aujourd’hui critique pour les restaurateurs», a renchéri Alexis Bourdon, président du Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr), qui représente 27 000 points de vente de la restauration rapide et 75 000 salariés. Envisagée pour le 20 janvier, la réouverture des cafés, bars et restaurants, reste tributaire de l’évolution de la situation sanitaire.

En attendant, les professionnels ont décidé de se rassembler le 14 décembre, à Paris, place des Invalides. À l’appel de leurs organisations patronales, ils «exprimeront leur désarroi, et surtout leur souhait de retravailler le plus vite possible, lors d’un rassemblement lundi prochain à Paris, place des Invalides», a annoncé mercredi Hervé Becam.

Avec l’AFP.

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