Jusqu’au 18 septembre, le musée Guimet, à Paris, présente une exposition consacrée à trois des grandes traditions médicales de l’Asie, explorant ainsi des pratiques millénaires comme l’acupuncture, les massages ou le yoga.
Imaginée comme un «voyage hors du temps, sensoriel», cette exposition, selon Yannick Lintz, présidente du musée, met en lumière la représentation et l’histoire de ces médecines traditionnelles. Pas moins de 300 œuvres – dont des statues, peintures, objets rituels et trésors de la pharmacopée – serviront de guides dans ce voyage, la plupart n’ayant jamais été exposées auparavant.
L’exposition commence par une représentation lumineuse du réseau de méridiens – douze points principaux sur le corps, chacun correspondant à un organe spécifique, illustrant le concept de la circulation des énergies vitales, essentiel à ces médecines.
La première section de l’exposition est dédiée à la mythologie, à l’histoire et à l’évolution des traditions médicales chinoise, indienne et tibétaine. Ces cultures accordent une grande importance à l’équilibre entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Au centre des œuvres exposées, on retrouve les concepts d’équilibre et une galerie de divinités symbolisant des notions telles que la maladie et la guérison.
Moxibustion et massages ayurvédiques
L’exposition continue avec un espace recréant un cabinet d’apothicaire. Y sont exposés des objets de la pharmacopée traditionnelle – animaux séchés, plantes médicinales comme le bétel, l’opium, le ginseng – ainsi que des mannequins pour l’acupuncture et des boîtes contenant des préparations médicales.
La suite de l’exposition se concentre sur les méthodes de diagnostic, comme la prise de pouls, ainsi que les traitements traditionnels, tels que l’acupuncture, la moxibustion, les massages ayurvédiques et les pratiques énergétiques comme le qi gong, le tai chi et le yoga. Dans d’autres salles, les visiteurs sont invités à participer à des exercices de méditation guidée, ou à découvrir le chamanisme et l’exorcisme.