Dans une interview au Parisien, Bris Rocher, patron du groupe familial et petit-fils du fondateur, estime que la vente directe sur les réseaux sociaux lui a permis de compenser la fermeture de ses magasins en 2020.
L’enseigne bretonne a limité la casse l’an dernier. «On va enregistrer une baisse de 5% de notre chiffre d’affaires mais certaines marques comme Arbonne ont enregistré 25% de croissance», déclare au Parisien Bris Rocher. La fermeture des magasins, imposée par les confinements ? «L’avantage que nous avions, c’est d’avoir développé le ‘social selling’ qui a pris le pas sur le retail», assure le PDG du groupe Rocher.
Le «social selling» a le vent en poupe depuis trois ans. Il consiste à provoquer des opportunités commerciales via les réseaux sociaux. «Au lieu de se faire à domicile, la vente a lieu sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram, WhatsApp… grâce à des conseillères indépendantes qui s’appuient sur leur communauté, produisent des offres, recrutent des clientes et ont une commission sur leurs ventes», explique Bris Rocher.
Résultat : la moitié du chiffre d’affaires du groupe se fait désormais sur le digital, e-commerce compris. Pour autant, le multicanal n’est pas abandonné, mais «nous ne sommes plus sur une dynamique d’ouvertures de magasins», précise le PDG, qui n’anticipe pas la fermeture de points de vente en France cette année, «sauf dans quelques gares».