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Stations de ski : les activités annexes sont loin d’être un relais de croissance

La fermeture des remontées mécaniques a entraîné une «chute libre» du tourisme hivernal, reculant de 48% par rapport à 2020, avec un taux d’occupation moyen de 33% sur l’ensemble des massifs, selon l’Association nationale des maires des stations de montagne.

Sur l’ensemble de la saison hivernale 2020-2021, le taux d’occupation prévisionnel est de 22,5%, soit – 43% par rapport à la saison précédente, qui avait été déjà amputée sur sa fin, en mars 2020. «Même s’il y a un peu de fréquentation (…) économiquement, ça ne marche pas», explique Jean-Luc Boch, le président de l’ANMSM. Il estime qu’environ 10% du chiffre d’affaires de ce secteur va être réalisé cette année.

Selon cet élu, «ce qui fait l’économie de la montagne, c’est les remontées mécaniques, le ski». Les activités annexes (raquettes, luge, chien de traîneau, ski de randonnée…), «ça fait du bien psychologiquement», mais, regrette-t-il, «ça n’est pas viable» sur le plan économique. D’autant plus que l’activité est fortement saisonnière : «si vous fermez quatre mois les stations, vous fermez à l’année l’activité économique du territoire», poursuit le maire de la Plagne Tarentaise.

Les petites stations s’en sortent mieux

Les stations de moyenne montagne résistent toutefois mieux à l’effondrement du tourisme que les grands domaines, plus dépendants du ski alpin. «Ce sont les grosses stations qui ont perdu le plus», souligne Jean-Luc Boch. Ainsi, les domaines situés en altitude, souvent plus importants, observent un taux d’occupation de 26% sur les vacances de février, en chute de près de 60%, tandis que les stations de basse altitude s’en sortent mieux, avec une chute limitée à 40% par rapport à 2020.

«Les massifs du Jura, des Vosges, certaines vallées des Pyrénées, du Sency (Auvergne) s’en sont extrêmement bien sorties», confirme Didier Arino, directeur du cabinet spécialisé Protourisme. Dans les Pyrénées, ce sont les résidences secondaires qui ont «permis à l’activité de ne pas être aussi moribonde qu’à certains endroit», relève, de son côté, Michel Poudade, le président de la Confédération pyrénéenne du tourisme.

«Les gens sont venus respirer, profiter de cette nature préservée», observe Fabrice Mielzarek, le directeur de l’Office de tourisme de Villard-de-Lans, à 1 110 mètres d’altitude sur le plateau du Vercors (Isère). Raquettes, chien de traineau, ski de randonnée… : ces activités ont partout «très bien fonctionné, mais ça représente très peu par rapport à l’ensemble de l’économie touristique en montagne», admet-il.

Avec l’AFP.

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