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Franche-Comté : le thermalisme a l’heure des comptes

Ce second confinement risque de peser lourd sur le thermalisme. Les thermes de Franche-Comté, à Luxeuil, Salins et Lons, qui ne peuvent pas tous bénéficier du soutien de l’État, estiment que leurs finances seront impactées pendant plusieurs années.

«En mars, nous n’étions pas prêts face à la pandémie. Mais aujourd’hui, nous avons des consignes de protections très strictes pour les curistes. Masques, gel et gestes barrières drastiquement appliqués ont eu des résultats positifs. Nous n’avons eu aucun cas de Covid depuis le 6 juillet», s’étonne Didier Ringwald, directeur des thermes de Luxeuil-les Bains (Chaîne thermale du soleil), interrogé par France 3 Bourgogne Franche-Comté.

Comme tous les établissements accueillant du public et dont l’activité n’a pas été jugée essentielle, les thermes ont dû à nouveau fermer leurs portes et mettre au chômage partiel une cinquantaine d’employés. «Il sera difficile de rattraper un manque à gagner de 62 % pour la structure», redoute la direction, qui a été contrainte de renvoyer chez eux 300 curistes et d’annuler 300 réservations. Seul espoir : la réouverture annuelle, le 22 mars prochain.

À Salins-les-Bains, dans le Jura, les pertes se chiffreront désormais à 1,2 million d’euros pour l’établissement thermal, qui table aussi sur la nouvelle saison, qui devrait commencer ici le 1er février, si les conditions sanitaires s’y prêtent. Mais la facture risque d’être encore plus salée. «Pour cette structure toute neuve, il faut en plus rembourser les prêts liés au financement des travaux», relève France 3. Et pour y faire face, les thermes ne peuvent pas compter sur le soutien de l’État : ils fonctionnent en régie municipale. Quant au télétravail, difficile quand le métier est de proposer des cures…

Quinze jours d’ouverture à Lons-le-Saunier

«Aujourd’hui, nous nous sentons délaissés. En tant que collectivité, nous n’avons le droit à rien. Je ne peux pas mettre mes employés en chômage partiel, car les aides sont pour les entreprises privées ou les indépendants. Nous ne pouvons pas repousser les charges de l’Urssaf, nous sommes coincés de partout», déplore Fabrice Lebeault, le directeur.

Enfin, à Lons-le-Saunier (Jura), l’espoir d’une reprise a été vite douché. Quelques jours après la réouverture des thermes, le 13 juillet, la découverte de bactéries pseudomonas a contraint l’exploitant (Valvital) à suspendre leur activité. La partie thermale a pu rouvrir à la mi-octobre et accueillir les curistes jusqu’au 5 décembre, mais l’annonce du reconfinement, le 30 octobre, par le chef de l’Etat, a mis un point final à cette année désastreuse.

 

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