Le gouvernement, qui veut inciter les Français à pratiquer le vélo, a décidé de prolonger une nouvelle fois ce dispositif jusqu’au 31 mars 2021. Il prévoit un forfait de 50 euros (hors taxes) pris en charge par l’Etat pour faire réparer sa bicyclette.
Depuis le 11 mai, les Français n’ont jamais autant plébiscité la petite reine et les réparateurs croulent sous la demande. Un succès inespéré pour cette aide, accessible uniquement pour les particuliers. «Le 24 novembre, la barre du million de vélos réparés a été franchie», a fait savoir le ministère de la Transition écologique dans un communiqué. Ce forfait devait prendre fin le 31 décembre, mais il a été prolongé de trois mois afin de «donner la visibilité aux réparateurs pour se préparer à la fin du dispositif».
L’enveloppe globale, actuellement de 80 millions d’euros, sera relevée «d’une vingtaine de millions supplémentaires», a indiqué le ministère. «Je suis confiant sur le fait que les collectivités sauront prendre le relais de ce dispositif», a déclaré à l’AFP Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB).
Un programme dédié aux employeurs
Le ministère a annoncé le lancement d’un programme «objectif employeurs pro-vélo», «qui soutient les employeurs publics et privés dans leur démarche de développement de l’usage du vélo pour les trajets domicile-travail», selon le communiqué. Pour en bénéficier, il faut s’engager dans un processus de labellisation.
Le programme vise ainsi à «labelliser plus de 4 000 entreprises représentants plus de 500 000 salariés» et financer «20 000 nouvelles places de stationnement vélo sécurisées en entreprise» sur trois ans, selon le communiqué du ministère. Doté de 30 millions d’euros sur trois ans, il peut aussi servir à financer d’autres infrastructures, comme des casiers et des douches, l’entretien des vélos des salariés ou des cours de remise en selle.
Avec l’AFP.