Un décret paru samedi prohibe désormais toutes les activités d’entretien corporel pour lesquelles le port du masque ne peut être assuré de manière continue, ce qui inclut le hammam, le sauna et le bain turc. Tous les établissements sont concernés.
Ce décret du 12 février a modifié celui du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, en particulier l’article 41, auquel il ajoute à la liste des établissements ne pouvant pas accueillir de public (résidences de tourisme, centres thermaux, etc.) : «Les établissements recevant du public qui proposent des activités d’entretien corporel ne peuvent accueillir du public pour celles de ces activités qui ne permettent pas le port du masque de manière continue».
Tous les établissements sont donc concernés par cette mesure, y compris les instituts de beauté qui comportent des spas privatifs. En revanche, cette interdiction n’inclut pas la réalisation des soins du visage ou du maquillage, précise la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté et spas (Cnaib) dans un communiqué.
Éviter les divergences d’application au plan local
«Le CIC (Centre interministériel de Crise COVID) a indiqué que cette interprétation du décret a été diffusée aux préfets au cours du week-end, ce qui devrait permettre d’éviter les divergences d’application au plan local observées ces derniers jours», ajoute la Cnaib. Voilà qui devrait répondre à l’inquiétude des professionnels.
Depuis dix jours, en effet, des espaces humides étaient fermés dans certaines localités, tandis que l’activité était maintenue ailleurs. Des décisions contradictoires prises par les agences régionales de santé, visiblement sans concertation entre elles et qui ne semblaient pas épargner les instituts qui appliquaient à la lettre le protocole présenté dans le guide de bonnes pratiques Covid-19 de la branche esthétique.
