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Pollution de l’air : l’OMS durcit ses seuils de référence

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de fixer des limites plus contraignantes pour les principaux polluants de l’air, notamment les particules fines et le dioxyde d’azote.

De nouvelles données ont montré «à quel point la pollution atmosphérique affecte toutes les parties du corps – du cerveau au bébé en pleine croissance dans le ventre de sa mère, et ce, à des concentrations encore plus faibles que celles observées précédemment», a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse.

L’OMS a donc décidé de frapper fort en abaissant la quasi-totalité de ses seuils de référence – juridiquement non contraignants – qui portent principalement sur les polluants dits classiques : les particules en suspension, l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et le monoxyde de carbone.

Concernant les seuils fixés pour les deux plus dangereux polluants de l’air, les particules fines (PM 2,5, inférieures à 2,5 micromètres), dont les sources sont multiples (transports, industrie, chauffage, agriculture, etc.), et le dioxyde d’azote (NO2), émis surtout par le trafic routier, «la limite d’exposition annuelle à ne pas dépasser pour les PM 2,5 est divisée par deux : elle passe de 10 microgrammes (µg) par mètre cube à 5 µg/m3. Celle pour le NO2 est divisée par quatre : de 40 à 10 µg/m3», rapporte le journal Le Monde.

Asie du Sud-Est et pays méditerranéens

Asthme, infections pulmonaires, AVC… Chaque année, la pollution de l’air est à l’origine d’environ 7 millions de morts prématurées, rappelle l’organisation. «Elle frappe surtout les populations des pays à revenu faible ou intermédiaire», a souligné le Dr Tedros, les pays défavorisés étant confrontés à des niveaux croissants de pollution atmosphérique, dopée par une urbanisation à grande échelle et un développement économique reposant principalement sur l’utilisation de combustibles fossiles.

En 2019, c’est dans la région de l’Asie du Sud-Est et dans la région de la Méditerranée orientale que les concentrations annuelles de particules fines PM2,5 pondérées en fonction du nombre d’habitants étaient les plus élevées. Ces particules peuvent pénétrer profondément dans les poumons (tout comme les PM10), mais aussi dans la circulation sanguine.

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