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Bien-être au travail : un niveau élevé de stress qui risque de perdurer

Moins de bien-être dans les entreprises ? En première ligne, les femmes, ayant dû assumer une charge mentale supplémentaire, se disent plus stressées (53%) que les hommes (41%), selon le baromètre Cegos 2020 sur le climat social.

Le bien-être au travail régresse. Près de la moitié des collaborateurs (48%) estiment que la première vague de la crise a amplifié leur niveau de stress, un constat partagé par 56% de leurs directions des ressources humaines, indique cette enquête bi-annuelle réalisée en juillet dernier. Pour 66% des collaborateurs (66% des salariés, +10 pts par rapport à 2018, et 68% des managers), ce niveau de stress a un impact négatif sur leur santé.

L’enquête relève, par ailleurs, que les femmes se disent plus stressées (53%) que les hommes (41%) : elles ont souvent dû assumer une charge mentale – déjà forte – supplémentaire, souligne l’étude. Phénomène également préoccupant : «les problèmes psychologiques graves (tels que le burn-out ou la dépression), diagnostiqués par les médecins, touchent encore près du quart des collaborateurs (23% chez les salariés, 27% chez les managers)», notent les auteurs de l’enquête.

Ce stress, qui «reste à un niveau élevé» et «perdure», semble plus «structurel» que «conjoncturel», la crise sanitaire «n’ayant qu’amplifié et accéléré» des tendances déjà à l’œuvre, poursuivent les auteurs. Après l’effort inédit fourni par les entreprises pour s’adapter aux nouvelles modalités de travail (télétravail, chômage partiel…) imposées par le premier confinement, les DRH vont devoir prendre le sujet des risques psychosociaux à bras le corps, ajoutent-ils.

Un stress « multifactoriel »

Ce stress, renforcé par la crise sanitaire avec la perte de repères, l’isolement et la peur de perdre son travail, est aussi «multifactoriel» : anxiété personnelle face à l’épidémie, confinement souvent en familles regroupées qu’il fallait gérer en même temps que le travail, maîtrise plus ou moins bonne des outils et des modalités distancielles, impossibilité de se ressourcer avec les collègues, détaille l’enquête.

Enfin, si la quasi-totalité des managers (98%) se disent attentifs au bien-être au travail de leurs équipes, les actions de prévention des risques psychosociaux (RPS) ne sont pas encore massivement déployées. Seuls 53% d’entre eux ont été formés à détecter les signes de RPS et 59% disent que leur entreprise a mis en place des actions concrètes pour favoriser la qualité de vie au travail.

Baromètre réalisé en juillet 2020 auprès de 1 520 personnes (1 000 salariés, 300 managers et 220 directeurs ou responsables des ressources humaines – DRH/RRH), dans des organisations de 100 collaborateurs ou plus, au sein des secteurs privé et public.

Avec l’AFP.

 

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