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L’essor du coaching bien-être attire l’attention de la DGCCRF

Le coaching de vie dans la visée de la DGGCRF

Après le Covid, la quête effrénée de bien-être a suscité de nombreuses vocations dans le coaching personnalisé. Faux diplôme, opacité des prix… : ce secteur en ébullition vient de faire l’objet d’une enquête de la répression des fraudes.

La crise sanitaire a fait émerger un besoin accru de bien-être et de prise en charge personnelle, entraînant une augmentation de la demande pour les services de coaching personnalisé. Mais cette croissance rapide a également favorisé l’entrée de professionnels peu scrupuleux ou mal informés sur ce marché, avec des conséquences potentiellement préjudiciables pour les consommateurs.

Dans une enquête dévoilée jeudi, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mis en évidence de nombreuses anomalies : sur les 165 professionnels et établissements de formation contrôlés au cours des deux dernières années, près de 80% ont été signalés pour des pratiques trompeuses en matière de compétences, de titres professionnels et de mentions valorisantes.

Au total, les inspections menées par la DGCCRF ont donné lieu à 71 avertissements, 59 injonctions et un procès-verbal pénal. Les coachs les plus ciblés sont ceux dont les spécialités sont en lien avec l’équilibre physiologique ou mental, tels que la gestion du stress, la perte de poids ou la lutte contre certaines addictions. Les professionnels qui ciblent les seniors ont notamment été examinés de près, soulignent les services de Bercy dans un communiqué.

Des pratiques commerciales trompeuses ont été identifiées dans 20% des cas, telles que la mise en avant de qualifications non détenues, l’utilisation de termes tels que «consultation» ou «docteur», qui entretiennent une confusion avec la médecine, ou encore la spécialisation de leurs pratiques de coaching pour des troubles du comportement qui relèvent d’un suivi médical.

Des attestations présentées comme des diplômes

«Ces pratiques, qui engendrent une confusion sur les qualités des professionnels ou les résultats attendus d’une prestation, peuvent aller jusqu’à causer une perte de chance médicale pour les consommateurs», ont mis en garde les fonctionnaires du ministère de l’Economie.

La DGCCRF a également noté que plus de la moitié des professionnels contrôlés méconnaissaient la réglementation sur les prix de leurs prestations, la remise de documents aux consommateurs et les clauses abusives dans les contrats. Certains omettaient aussi de remettre des notes pour des prestations supérieures à 25 euros.

Enfin, les enquêteurs ont constaté que les formations étaient souvent proposées à un coût élevé pour des durées parfois très courtes (de quelques heures à quelques jours), avec un contenu souvent obscur. Certaines attestations aux dénominations libres sont remises à l’issue de ces formations, mais elles sont présentées à tort comme des diplômes ayant valeur de qualification, ajoute la répression des fraudes.

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