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Les défaillances d’entreprises au plus bas dans la beauté

DÉFAILLANCES D'ENTREPRISES

Le nombre des procédures devant les tribunaux de commerce poursuit son recul au troisième trimestre dans la coiffure et les soins de beauté par rapport à 2019, selon les chiffres publiés par Altares. Les aides de l’Etat ont permis à la filière d’éviter une explosion des défaillances.

Le phénomène est général : les défaillances d’entreprises en France ont reculé de plus d’un tiers sur un an au troisième trimestre 2020, indique le cabinet Altares, qui relève toutefois une plus grande proportion de liquidations directes, par rapport aux deux autres dispositifs : procédure de sauvegarde ou redressement judiciaire.

«Les défaillances d’entreprises sont extraordinairement contenues», souligne le cabinet spécialisé, qui ajoute que, sur les neuf premiers mois de l’année, «les tribunaux ont prononcé 24 000 ouvertures de procédures collectives, soit le plus bas niveau de défaillances depuis plus de 30 ans». Un très faible niveau qui s’explique par les mesures prises par le gouvernement depuis le début de la crise sanitaire, comme le chômage partiel, les prêts garantis par l’Etat (PGE), le report des cotisations et l’aménagement des règles de cessation de paiement.

Les activités de coiffure et de soins de beauté ne font pas exception. Sur le troisième trimestre, 130 salons de coiffure ont été déclarés en défaillance, soit 31 établissements de moins qu’à la même période de 2019 (-19,3%), tandis que, dans les soins de beauté, les instituts ont enregistré une baisse des défaillances avec seulement 56 entreprises en redressement ou en liquidation, contre 87 au troisième trimestre de l’an dernier. Une exception : la catégorie «entretien corporel » (code 9604Z), laquelle, avec 22 entreprises défaillantes, contre 20 l’année passée, voit ce nombre légèrement remonter (+10%).

L’heure de vérité au premier semestre 2021

Cependant, sur l’ensemble des trois activités, la situation reste encore peu alarmante, avec un total de 208 entreprises défaillantes, soit un recul de 22,4% par rapport à la même période de 2019. Pour Thierry Million, directeur des études d’Altares, plus que le dernier trimestre 2020, c’est surtout au cours des six premiers mois de l’année prochaine que les effets de la crise risquent de se faire sentir.

«En réalité, alors que l’économie n’aura pas encore pansé toutes ses plaies, c’est davantage sur le premier semestre 2021 – à la croisée des chemins de la reprise très gourmande en liquidités, et des premières échéances des prêts garantis par l’Etat à rembourser au printemps – que l’heure de vérité pourrait sonner », conclut-il.

 

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