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Hygiene : boum de la demande mais des pratiques souvent confuses

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Si la crise sanitaire a entraîné une explosion des ventes de produits d’hygiène et d’entretien, les pratiques des Européens, en la matière, laissent souvent à désirer, selon une étude dévoilée par Le Point, qui relève des comportements «pas toujours rationnels».

L’an dernier, les industriels du secteur ont dû faire face à une demande sans précédent pour les produits d’hygiène et d’entretien. Une étude du cabinet Asterès, publiée à l’automne dernier, montrait que, rien qu’au printemps 2020, les ventes avaient progressé de 155% par rapport à la même période de l’année précédente, avec, en vedette, le gel hydro-alcoolique.

Mais cette explosion de la demande, liée à la propagation de l’épidémie et aux recommandations des autorités sanitaires, s’est-elle accompagnée de pratiques vertueuses en matière d’hygiène ? Pas sûr. Et c’est tout l’intérêt de cette vaste enquête conduite auprès de 4 500 Européens que dévoile le magazine Le Point sur son site.

Menée par l’AISE (l’Association internationale de la savonnerie, de la détergence et des produits d’entretien) et le Forum scientifique international sur l’hygiène domestique (IFH), elle a été réalisée sur deux périodes différentes : en février 2020, avant le début de la crise sanitaire, et, quelques mois plus tard, en juin 2020.

Des risques réels souvent mal perçus

Le résultat est plutôt mitigé. Bien que 89 % des personnes interrogées estiment que les mesures d’hygiène permettent de briser les chaînes de transmission et de se prémunir des maladies infectieuses, seuls 66% d’entre elles jugent utile de se laver les mains après s’être mouchés dans leurs mains et 44% ne voient aucun problème à répandre autour d’eux le virus…

«Le niveau de risque réel est souvent mal perçu, conduisant le public à des pratiques d’hygiène inadaptées», note Le Point. Ainsi, 70 % des sondés utilisent un désinfectant pour nettoyer leur salle de bains et 67 % pour les sols de leur cuisine, «alors que ces surfaces représentent un faible risque d’infection (à moins de manger par terre). À l’inverse, seuls 27% désinfectent la table à langer de leur bébé et 34% leurs torchons de cuisine, quand ces situations présentent des risques d’infection élevés», poursuit le magazine

Des aberrations qui seraient surtout dues à «une grande confusion», selon des spécialistes. Car si le nettoyage permet de décoller la saleté du support et de l’éliminer avec l’eau de rinçage, la désinfection, elle, permet de neutraliser virus et bactéries. «Mais cela ne marche que sur une surface propre ! Si vous mettez de l’eau de javel sur un sol sale, en réalité, vous ne désinfectez rien du tout, parce que virus et bactéries se logent dans la crasse», met en garde Virginie d’Enfert, déléguée générale de l’Afise (Association française des industries de la détergence), citée par Le Point.

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