Alors que le débat sur la 5G a relancé les polémiques sur les ondes électromagnétiques, un rapport de l’Agence nationale des fréquences (Anfr) affirme que les niveaux restent «globalement faibles au regard des valeurs limites d’exposition».
Les valeurs moyennes constatées (sur 4 700 mesures au total) s’élèvent à 0,85 volts par mètre (V/m), et le niveau médian à 0,37 V/m, alors que les valeurs limites sont comprises entre 28 et 87 V/m selon les fréquences. «L’analyse des niveaux mesurés en 2020 suite aux sollicitations des particuliers, collectivités et associations agréées montre qu’ils restent globalement faibles au regard des valeurs limites d’exposition» fixées par la réglementation, en conclut l’Anfr.
«Une légère hausse des niveaux est néanmoins constatée par rapport aux années passées, plus particulièrement pour les valeurs les plus élevés», ajoute l’Agence dans son rapport, même si, globalement, la hausse du niveau moyen d’exposition depuis 2014 demeure limitée à +0,17 V/m. «Ces augmentations modérées sont surtout constatées en milieu urbain, où les déploiements des technologies ont été plus soutenus», précise-t-elle.
Ces analyses ne prennent quasiment pas en compte l’arrivée de la 5G, puisque les premières antennes ont été mises en service à partir de décembre 2020. Les résultats d’une première campagne de mesures près d’antennes 5G devraient être publiés après l’été, a indiqué un représentant de l’Agence à l’AFP.
Avec l’AFP.