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Énergie : en Belgique, la facture commence à être salée pour les spas

Restrictions d'électricité

La crise énergétique n’épargne pas l’univers du bien-être. En Belgique, les gérants de spas, qui disposent d’un sauna ou d’un hammam, subissent de plein fouet la hausse des prix, rapporte le journal Le Soir.

Difficile d’imaginer un spa sans sauna ou hammam, car la chaleur et le bien-être sont intimement liés. Mais face à la flambée des prix de l’énergie, le modèle économique de ces établissements finit par devenir ingérable. «On ne peut pas proposer un sauna à 30°C, on ne peut pas couper les lumières. Globalement, on ne peut pas faire grand-chose. Un jacuzzi, vous ne pouvez pas l’arrêter», explique Gilbert Lodomez, administrateur délégué du Château des thermes, à Chaudfontaine, cité par le quotidien belge Le Soir.

Son centre thermal a vu sa facture d’électricité passer de 10 000 euros par mois à 40 000, «soit un demi-million par an ! 480 000 euros par an sur une masse salariale de 3 millions, pour un nombre de kilowattheure qui n’a pas bougé depuis 5 ans». «On chasse partout les pertes d’énergie, mais c’est marginal», soupire le gestionnaire. Que faire ? «Ma seule option, c’est augmenter le chiffre d’affaires, donc faire un matraquage publicitaire», estime-t-il…

Les petits centres sont logés à la même enseigne. «Notre spa fait 60 m2. Pour nous, c’est comme de devoir maintenir un appartement à 26/27°C toute l’année. Hormis une partie de juin à août, on chauffe du matin au soir. Normalement, on aurait déjà dû augmenter nos tarifs de 3 ou 4 euros, mais comme on a ouvert récemment, on tient à rester très compétitifs», souligne Alexandre Bauwin, gérant du Tiny Spa, à Saint-Gilles (Bruxelles).

Des investissements pour s’adapter

La solution, selon lui, pour éviter de tomber dans le rouge, «ce sera de répercuter le coût sur le tarif client». «L’énergie représente 15 % du coût de nos créneaux, donc une augmentation de l’électricité représente pour nous un impact direct», se justifie-t-il.  D’autres établissements ont décidé d’adapter leur outil de travail à la nouvelle donne tarifaire.

Ainsi, au spa du Quartier latin, à Marche-en-Famenne, on anticipe. «En 2023, on va faire de grosses modifications de chauffage et de ventilation avec des pompes à chaleur et de la cogénération. Le centre de bien-être bénéficiera d’un système de double flux d’air moins lourd que le chauffage traditionnel», détaille sa directrice financière. De quoi réduire la note, si la crise énergétique s’éternise.

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