Les divisions Cosmétique active et Luxe se sont avérées les plus dynamiques au troisième trimestre pour le géant mondial de la beauté. Les Produits professionnels sont en nette progression.
Le groupe de cosmétiques a annoncé avoir enregistré de juin à fin septembre une hausse de son chiffre d’affaires de 13,1%, à près de 8 milliards d’euros, en comparable, hors effets de change et acquisitions, à la faveur d’une forte demande pour ses produits haut de gamme. Le commerce en ligne poursuit sa progression, représentant désormais près de 27% du chiffre d’affaires.
Cette performance «nous conforte dans notre ambition de surperformer le marché et réaliser une année de croissance du chiffre d’affaires et des résultats», a commenté Nicolas Hieronimus, le directeur général de L’Oréal, dans un communiqué. La division Luxe bondit, à elle seule, de plus de 21%, à 3,12 milliards d’euros, dopé par l’Amérique du Nord et l’Asie du Nord. Touché de plein fouet par la crise sanitaire, la division grand public, deuxième en termes de ventes, reprend du poil de la bête avec une hausse de plus de 4%, à 2,98 milliards d’euros.
Mais surtout, la petite division Cosmétique Active, fleuron du groupe, confirme son dynamisme avec un bond de 29%, à 951 millions d’euros. Elle «croît nettement plus vite que le marché dermo-cosmétique grâce au dynamisme de La Roche-Posay et de CeraVe», relève L’Oréal.
Reprise des Produits professionnels
Enfin, la division Produits professionnels, qui avait chuté l’an dernier en raison de la fermeture des salons de coiffure, est en nette progression (plus de 10%), à 945 millions d’euros, toujours en comparable. Sa croissance «est soutenue par le déploiement de sa stratégie de digitalisation, en partenariat étroit avec ses clients», précise le groupe français.
Par zone géographique, l’Asie du Nord demeure toujours un fort moteur de croissance, avec une augmentation de plus de 13% (en comparable), à 2,16 milliards d’euros, tandis que l’Europe de l’Ouest connaît, elle aussi, une progression, bien que plus mesurée (+7,5% à 2,57 milliards d’euros). L’Amérique du Nord reste bien orientée (+22,9%, à 2,21 milliards d’euros), marquant une nette reprise.