Interrogé par France Info, le président de la Cosmetic Valley, Marc-Antoine Jamet, a rappelé que la filière Cosmétique-Parfumerie restait toujours un important vivier d’emplois, soulignant que 1 500 postes scientifiques étaient «en permanence inoccupés».
L’industrie cosmétique doit désormais s’adapter aux nouveaux arbitrages des consommateurs, comme le relevait lundi celui qui en charge depuis juin 2011 de piloter le pôle de compétitivité.
«Le confinement a freiné la consommation des produits esthétiques, la production et l’export. Mais les choses s’arrangent au 3ème trimestre, suite à un effet de substitution dans le panier des consommateurs», a-t-il expliqué sur franceinfo.
Ainsi, «le bas du visage est moins maquillé, mais les produits d’hygiène et de soin connaissent un essor. Les hommes commencent également à se maquiller pour soigner leur apparence pour les réunions de télétravail», a poursuivi le président de la Cosmetic Valley, estimant que l’impact sur le budget global des ménages pourrait être moins élevé que prévu.
La filière en quête de chimistes et de biologistes
«Nous partions d’un niveau finalement peu élevé, la consommation des Français pour les produits cosmétiques étant de 250 euros en moyenne par an, dans trois points d’achat au maximum, cinq fois par an Nous ne savons pas encore si ce montant a été révisé à la baisse, mais on voit surtout que l’on est beaucoup dans des achats de compensation. L’objectif de cette nouvelle orientation des achats est de se sentir mieux, chez soi, et épanoui», note Marc-Antoine Jamet,
Dans ces conditions, la filière des produits cosmétiques reste toujours un important vivier d’emplois. Selon le patron de la Cosmetic Valley, «la demande est régulière» et « 1 500 postes sont en permanence inoccupés dans notre filière, qui recherche des jeunes, des chimistes, des biologistes, capables de travailler avec nous dans un grand marché et pour un grand produit».
