La question est de plus en plus d’actualité. A l’heure où les salons de coiffure peinent à trouver leur rentabilité, l’ajout de nouvelles prestations (ou pas) est un sujet de controverses. Profession bien-être lance le débat, à l’occasion du MCB 2022, qui ouvrira ses portes le 10 septembre, à Paris.
C’est un peu la vocation de Profession bien-être : traiter la beauté et le bien-être de façon globale, afin de valoriser les professionnels qui travaillent dans ce secteur. La question divise et suscite des controverses. Et c’est tant mieux !
Certains coiffeurs ont intégré depuis longtemps l’esthétique aux prestations de leur salon de coiffure. Des exemples ? Nicolas Alexandre Henry, à Paris, dispose d’une cabine d’esthétique et offre à sa clientèle les services d’une nutritionniste, sur le concept de la beauté In & Out. Jean-Marie Contreras, qui propose de la morphopsychologie et du «color coaching» dans son salon, passionne à la fois ses clientes et d’autres coiffeurs, qui se pressent à ses formations.
D’autres encore créent de véritables concept stores autour de la beauté, mêlant coiffure, prothésie ongulaire, maquillage, soins visage express, réflexologie plantaire, massages crâniens. Pour Rosina Cirillo, créatrice de Millionhair, business coach pour coiffeurs et esthéticiennes, le concept est promis à un grand avenir.
«En Belgique, tous ces concepts ont su conquérir le public. Par mimétisme avec le dynamisme des barbiers, qui ont su, avant les autres recréer un univers dans leurs barber shops, avec de la vente de produits, de vêtements, voire un bar, pour en faire un endroit de plaisir et de loisirs et procurer une véritable expérience client», explique la jeune femme.
Un concept pas si nouveau
Une attitude avant-gardiste ? Pas forcément. Dans les années 1930 et 1950, quand l’esthétique n’était pas forcément encore un métier codifié et sanctionné par des diplômes d’Etat, le salon de coiffure abritait déjà des prestations beautés. Et les hommes n’étaient pas les derniers à demander des manucures !
La tendance n’est certes pas unanime. Face aux avocats de la beauté globale, certains coiffeurs préfèrent se concentrer sur le cœur même de leur métier, ou s’orienter vers des spécialités très pointues. Créateur de K-I Styl, Stéphane Annery s’est spécialisé dans le Haïr Tatoo, cette sculpture sur cheveux originale, prisée par la génération Z. Et s’est aperçu que le procédé séduisait aussi bien les enfants, les femmes que les boxeurs !
Olivier Benhamou s’est tourné, quant à lui, vers le soin capillaire. Il en a fait une méthode, à base de soins naturels et végétaux, dans le but de sauver les «chevelures désespérées». Encore plus spécialisée, Sandrine Loison a choisi l’oncocoiffure : elle s’occupe exclusivement de patientes atteintes par le cancer.
Reste que ces deux tendances très opposées se fondent dans des préoccupations communes, à savoir : le besoin de rentabilité. Car l’envie de beauté globale ne se limite pas aux seuls établissements de luxe. Pour garantir la rentabilité d’un concept de beauté globale, encore faut-il connaitre parfaitement la réalité de son taux horaire, le coût exact de chaque prestation… Et ce n’est pas si évident lorsqu’on englobe des activités très différentes !
A l’occasion du salon MCB, Profession bien-être a donc entrepris de réunir les ténors de la rentabilité coiffure pour cerner le problème. Vous retrouverez, notamment, sur le stand D23 Eric Léturgie et Erik Dumon, pour détailler avec vous ce qu’il faut privilégier lorsqu’on se tourne vers la beauté globale. Jean-Marie Contreras viendra, quant à lui, présenter sa méthode, tout comme Olivier Benhamou ou Stéphane, de Kili-Style, sans oublier Fabrice Fontanel, qui parlera d’une nouvelle technologie pour traiter l’alopécie : les LED.
Vous pourrez aussi rencontrer les membres du groupe Facebook «Le Monde des Coiffeurs», initié par Oli Gagli, qui viendra faire une démonstration de sa méthode pour gagner du temps sur un balayage. Rosina Cirillo viendra de Belgique pour expliquer comment gagner de 20 à 30% sur votre chiffre d’affaires sans un seul client supplémentaire, tandis que Christelle Kowolik démontrera comment le conseil en image s’insère naturellement dans un salon de coiffure.
L’espace d’un week-end, Profession bien-être quittera la dimension digitale pour se transformer en lieu d’échange et de controverse en «live». N’est-ce pas la vocation d’un média d’information ? L’occasion de faire entendre votre voix et d’engranger des astuces de rentabilité à mettre en œuvre dès le salon terminé !
«La beauté globale, avenir du salon de coiffure ? Profession bien-être lance le débat !», Stand D23 , Salon MCB, du 10 au 12 septembre 2022, Paris, Porte de Versailles.
Téléchargez votre invitation gratuite ICI
PROGRAMME DES ANIMATIONS PROFESSION BIEN-ÊTRE
Samedi 10 septembre
15h – Jean-Marie Contreras
Démonstrations de morphopsychologie et de Color coaching
Dimanche 11 septembre
10h – Eric Léturgie, Groupe Léturgie, Else Académie
Comment gagner du temps en salon, sans nuire à la créativité ?
11h – Olivier Benhamou, La thérapie capillaire
La thérapie capillaire : une autre vision de l’expérience client
12h – Erik Dumon, Educattitude
Comment calculer (sans migraine) son taux horaire
14h – Oli Gagli, fondateur du Monde des Coiffeurs
Démonstration de son balayage « express »
15h – Christelle Kowolik
Comment intégrer le conseil en image en salon de coiffure
16h – Stephane Annery, Ki-I Styl
Hair Tattoo, une prestation visuelle pointue
Lundi 12 septembre
10h – Rosina Cirillo, Million’hair
Comment augmenter son chiffre d’affaires de 30% sans ajouter un seul client supplémentaire
11h – Laetitia Fontanel, Isis Académie
La technologie en salon de coiffure : les LED au secours de l’alopécie
12h – Sandrine Loison, Oncocoiffure
L’oncocoiffure : prise en charge des patients atteints de cancer