Alors que six personnes étaient en train d’attendre pour se faire couper les cheveux, la police a débarqué dans ce salon de coiffure de Montpellier (Hérault), qui les recevait en cachette, rapporte France Bleu Hérault.
Alors que les Français piaffent d’impatience d’aller chez un coiffeur, comme leur ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, les professionnels du ciseau, eux, s’inquiètent pour leur trésorerie, depuis que le gouvernement a jugé que leur activité n’était pas «essentielle» pour pouvoir continuer à exercer à partir de la mi-mars.
Certains coiffeurs craquent et reçoivent en catimini quelques clients, comme dans ce gérant de Montpellier, qui a décidé d’ouvrir son salon, malgré le risque de se faire pincer. En prenant, bien sûr, quelques précautions élémentaires : à leur arrivée, les policiers ont ainsi trouvé le rideau baissé, comme si l’établissement était fermé, précise France Bleu Hérault.
Une amende de 4e classe
A l’intérieur, les six clients, qui attendaient bien sagement leur tour, ont présenté une attestation de sortie pour «achat de première nécessité». Tout le monde a été finalement verbalisé, de même que le gérant du salon de coiffure qui écope d’une amende de classe quatrième classe (135 euros) pour «ouverture sans autorisation».
En cas de récidive, le salon pourrait faire l’objet d’une fermeture administrative de trente jours à compter de la fin du confinement, ajoute France Bleu Hérault. L’histoire ne dit pas comment les policiers ont pu remonter jusqu’à ce coiffeur récalcitrant, dont le salon est situé près de la gare Saint-Roch.
